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Historique et patrimoine

Historique

Origine du nom

La commune des CERQUEUX doit son nom à la présence de pierres néolithiques sur son territoire.

En effet, au lieu-dit « La Foucherie », on a trouvé au XIXème siècle un cromlech (crom : cercle ; lech : pierre) ces cercles de pierres sont nombreux, d’où, peut-être, le nom de CERQUEUX.

Le cromlech de la Foucherie est composé de 7 pierres restées debout.
Sur la pierre principale, il y a une rigole d’environ la largeur d’un bras et profonde de 10 cm divisant en deux parties inégales la face supérieure de ce bloc de granit. Cette face porte également deux empreintes :

• Une cuvette piriforme
• Une empreinte de pas, creusée de manière à contenir le pied d’un homme

On présume que cette cuvette était destinée soit à contenir le sang d’animaux (ou d’humains) données en sacrifice, soit à y recevoir l’eau pluviale, considérée comme sacrée puisqu’elle tombait directement du ciel sur la pierre sacrée.


Dans ce champ, il y avait d’autres blocs de granit qui ont été utilisés pour empierrer les routes et aussi pour la construction de la voie ferrée de Maulévrier. Ces pierres gênaient les laboureurs dans leur travail. Il existait d’autres cromlechs à la Petite Troche, à la Gannerie et à la Grande Troche. Tout porte à croire que ces cromlechs avaient chacun une destination particulière, qu’ils étaient lieux d’assemblée des populations environnantes et que chaque tribu avait le sien.

Le mot CERQUEUX serait donc un vieux mot gallo-romain dérivé du mot latin circus (cercle) et synonyme de cromlech (cercle de pierre). Le nom serait resté plus tard dans le pays pour désigner les némèdes (retraites sacrées des druides) situées au milieu des forêts de chênes et formées d’enceintes de pierres.

Contrairement à l’opinion généralement admise qui fait provenir Cerqueux du latin Sarcofagi, les Cerqueux ou cercueils, que l’on trouve dans les chartes sans doute à cause de nombreuses sépultures antiques qu’on y voyait alors.

En 1990, le Conseil Municipal a demandé une modification du nom de la Commune. Le vœu de la municipalité est de supprimer le « DE MAULÉVRIER » afin de limiter les risques de confusion avec la commune de Maulévrier. Après six années de procédure, le décret autorisant ce changement est paru au journal officiel du 10 août 1996.

Histoire de la commune

La préhistoire

On mentionne traditionnellement le peulvan dit de la Pierre Levée, près des Foucheries et divers monuments mégalithiques sur le territoire de la commune. Ce sont des pierres superposées naturellement, sortes de stratification où l’on peut remarquer une courbe légère qui existe et se correspond dans les deux parties, hautes de 3 mètres, d’un diamètre de deux mètres. Dès 1855, Godard Faultrier les tenait pour douteuses. Desmazières les tient pour très problématiques, de même que le menhir du champ chiron, les pierres à bassins, cupules et rigoles constatées aux alentours. Cependant, le Dr Algier a cru reconnaître, dans un des champs de la ferme de La Gannerie, au milieu d’une enceinte mégalithique, un trépied formé de trois gros supports en granit bleu soutenant un bloc ayant la forme d’un cône tronqué et renversé. Il y voit un trépied de sorcière celte ou de druidesse, qui servait aux sacrifices, et sur lequel elles montaient pou prophétiser. Rien de moins sûr. Ce qui est établi, c’est qu’on a trouvé sur le territoire de la Commune deux haches de pierre polie en diorite (un est au musée de Cholet) et que les lieux dits Le Vas des Pierres, la Pierre Levée, le Grand et le Petit Chiron révèlent un habitat préhistorique. Il n’y a en revanche aucune trace gallo romaine.

Histoire religieuse

La paroisse relevait de l’abbaye de St-Jouin de Marnes. Elle existait au VIIème siècle et sans doute auparavant. Le Seigneur temporel en était d’abord le comte de Maulévrier, puis celui de La Séverie. Dans son testament du 11 janvier 1432, Pierre de Daillon et son épouse Christine élisent leur sépulture en l’église de St-Jean des Cerqueux, devant l’autel Notre Dame, où le père et la mère de Pierre étaient déjà enterrés, et ils font diverses fondations à l’église. La chapelle Notre Dame et Ste-Catherine de Daillon, à patronage laïc, reçut d’eux divers biens au bourg des Cerqueux. Louis de Daillon, en 1494, augmenta encore les fondations et fonda en outre deux messes en la chapelle Ste-Catherine. D’autres rentes enrichissaient le temporel de la cure. En 1751, Jeanne Baron, veuve de Philippe de la Haie Montbaut, transigea avec le curé Buffard pour la délimitation de certains biens Il faut noter que la paroisse était, à l’origine, du diocèse de Poitiers, en 1317 du diocèse de Maillezais, transféré en 1648 à La Rochelle. Mgr Etienne de Champflour, évêque de La Rochelle, visita la paroisse le 11 octobre 1707. Il constata que l’église, les autels, les vases sacrés et les ornements sacerdotaux étaient en bon état.

Le clergé pendant la révolution

Nommé le 8 août 1784, le curé Rabier fut déporté en Espagne et l’on ignore son sort. Le curé constitutionnel Duré fut installé en 1791. Le curé concordataire fut l’abbé Cerrillon.

La petite église

Sous l’impulsion de l’abbé Cesvet, qui se dérobait aux recherches, la paroisse des Cerqueux fut, sous l’Empire, un des foyers de la Petite Église. Tous les objets du culte avaient été mis à sa disposition. Et le prêtre concordataire était tenu à l’écart. Cesvet finit par être arrêté à Saint Aubin de Baubigné et interné à Ham, où il mourut le 28 août 1807. Il n’y a plus aux Cerqueux de fidèles de la Petite Église.

Histoire féodale

La terre formait une châtellenie avec château fort détruit dès le milieu du XIVème siècle et alors transférée à La Séverie. Elle appartint jusqu’en 1474 à la famille du nom et passa cette année-là à la famille du Puy du fou par mariage de Jeanne avec Jean du Puy du Fou. En 1637, Françoise du Puy du Fou épousa Hilaire de Laval et les seigneurs de Laval possédèrent la seigneurie durant quelque temps. A la fin du XVIIème siècle la terre de la Séverie appartenait à la famille de la Haie Montbault, elle passa au XVIIIème siècle à la famille Jameron. Le seigneur exerçait quelques droits féodaux (chansons, danses et baisers sur les nouvelles mariées à l’issue de la grand-messe de la paroisse) Les douves et quelques vestiges du Château de Daillon devenu simple ferme, subsistent au Nord du bourg, près du chemin conduisant à Somloire.

La révolution

La commune des Cerqueux fut peu touchée par la révolution. Elle faisait partie du district de Cholet et du canton de Maulévrier, en 1803 du canton de Cholet. 

Les armoiries

«D’argent à trois macles de gueules, à la bordure partie d’azur à six fleurs de lys d’or et de gueules à six tours d’or»

L’écu central rappelle celui des Du Puy du Fou de la Sèverie, longtemps seigneurs des Cerqueux. La bordure rappelle les armes de l’Anjou et du Poitou dans les marches communes desquelles se trouvaient Les Cerqueux. (Macle : losanges – Gueules : rouge – Azur : bleu).

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